Certains m’accuseront de faire de l’anti-jeunisme primaire et d’autres me qualifieront de « réacs » fascisant mais je ne pouvais laissez faire plus avant cette façon qu’ont les médias et les politiques, dont Brice Hortefeux, de traiter ce fait divers. D’ailleurs ce sont les mêmes qui n’ont pas à souffrir de la violence et de l’incivilité au quotidien.
Les premiers, comme à leur habitude exploitent jusqu’à la corde une pseudo – misère régnant dans les banlieues de Paris et insinuent par petites touches que les jeunes ne peuvent pas s’y épanouir car sans cesse, ils sont la proie des force de l’ordre. Ben voyons, les pauvres petits !
Les seconds, toujours dans leur lâcheté habituelle, ordonne une enquête de l’I.G.S. pour dédouaner leur autorité sur leurs hommes de troupes, ces mêmes hommes qu’ils abandonnent à la vindicte de jeunes merdaillons venus les insulter pour en découdre et casser du « flic ». Bref, la police républicaine abandonnée par les garants des institutions. Quand au Maire de Bagnolet je passe sur le côté mièvre de son intervention car jamais
la République ne doit et devra favoriser le dialogue avec des casseurs, dealers et autres nouveaux petits fachos des Banlieues…
Pour ce drame, la vérité est des plus simples ! Un jeune qui décide de rouler sur un véhicule qu’il sait non autorisé en ville. Des agents de Police qui respectent leur mission en lui intimant l’ordre de s’arrêter pour le contrôler. Puis un choix, celui du jeune qui décide de ne pas obéir à l’injonction. S’en suit logiquement une poursuite, le jeune roulant très vite finit par heurter violemment une barrière bétonnée. De son choix initial, un choix puéril, s’en est découlé une conséquence mortelle. Le jeune homme est le seul responsable de son acte imbécile. Il a joué et il a perdu. Ainsi va la vie, car cette vie n’est pas du tout le monde virtuel des jeux vidéo et d’internet. Non, quand le protagoniste est touché, il ne se relève pas pour une nouvelle partie et, hélas, beaucoup de jeunes aujourd’hui n’ont pas l’heure d’intégrer ce concept tant leur addiction au virtuel est grande. Pour le reste, les manifs anti – flics sont à nouveau le fait habituel de petits casseurs à la solde de malfrats qui rêvent de chasser
la Police républicaine de nos banlieues pour en faire leur territoire propice à tous les trafics. Bref, une engeance qui ne mérite même pas la clémence de notre société, puisque leur but est de faire disparaître nos institutions.
Manque de fermeté de la part de l’Etat, irresponsabilité voir renoncement de la part des parents, infantilisations frisant le crétinisme pour certains jeunes, résignation pour les autres, hypocrisie des hommes politiques voilà le constat accablant des banlieues. Il est plus que tant de réagir ! A ce titre, la saine réaction de ras le bol qu’a manifesté publiquement une partie des habitants de Sevran où s’est déroulé un drame ayant encore pour origine de jeunes merdaillons, est un encouragement pour l’avenir. Il s’agit maintenant pour
la République de ne pas les abandonner !
PW